Témoignage client
Le Conseil Général du Loiret industrialise le contrôle qualité de ses numérisations
Comme beaucoup d’administrations, le Conseil général du Loiret s’est lancé dans un vaste projet de numérisation de ses archives. Avec plus de deux millions d’images à vérifier, le Conseil a préféré s’équiper d’une solution de contrôle de la qualité pour industrialiser le processus.
En octobre 2008, dans le cadre de la loi LME (Loi de Modernisation de l’Économie), le gouvernement lançait le plan « France Numérique 2012 » dont l’ambition était de développer l’économie numérique en permettant à tous les Français d’accéder aux réseaux et aux services numériques. Le secteur des archives ne fait pas exception à cette évolution, notamment en ce qui concerne la conservation et la préservation des documents anciens. Dans ce contexte et afin de faire face à un nombre croissant de Français qui s’intéressent à leur passé – plus de 5 millions de généalogistes amateurs recensés en France et plus de 8 millions de visites aux services d’archives territoriaux –, le Conseil général du Loiret a lancé en 2009 une démarche de dématérialisation de ses archives, état civil et cadastre.
Le projet a été découpé en deux grands chantiers : numérisation des archives de l’état civil entre 1833 et 1902, période la plus consultée par les usagers, et dématérialisation des documents émis avant 1833 pour l’état civil et le cadastre. Face à l’importante volumétrie à traiter, le Conseil général a préféré déléguer la numérisation à un prestataire. Ces archives constituant un trésor national, il était important que chaque numérisation soit contrôlée en vue d’offrir une excellente qualité d’image qui respecte le document original. L’ampleur de la tâche était tout simplement colossale : 1 100 000 images pour le premier chantier à vérifier et autant pour le second chantier auxquels viennent s’ajouter les quelque 4 500 numérisations du cadastre.
Partagé entre l’obligation de vérifier chaque image et le temps nécessaire à cette tâche, le Conseil général a opté pour une industrialisation du contrôle qualité reposant sur la solution de Spigraph : Spi.Factory QA.